Prévoyance complémentaire
Dans notre profession, un arrêt d'activité (accident, maladie, hospitalisation...) peut entraîner une importante perte de revenus.
Lors de cette situation, le régime obligatoire (CARPIMKO) verse des prestations dont le niveau reste insuffisant. A titre d'exemple, en cas de maladie prolongée, le régime obligatoire n’intervient qu’à compter du 91ème jour.
C'est pourquoi, il est recommandé de souscrire volontairement, auprès du prestataire de votre choix, à une assurance complémentaire appelée prévoyance. Celle-ci vous permet (selon votre contrat) de garantir un revenu, grâce à des indemnités journalières ou une rente d’invalidité, de manière à compléter de façon significative l'assurance obligatoire de base et surtout les trois premiers mois d'arrêt.
Cette assurance est quasi totalement déductible de nos revenus (= charge professionnelle) dans le cadre de la loi Madelin.
NB : Il est recommandé de se renseigner auprès de votre assureur que vous êtes bien pris en charge au barème professionnel correspondant à notre profession.
Ex : Une infirmière couverte au barème professionnel sera reconnue inapte à travailler avec son pouce dominant plâtré, alors que d'après le barème de la Sécurité Sociale, vous n'êtes qu'à 3% d'infirmité et donc apte à travailler.